N° X780004 - Pigeonnier du Château
Adresse :
place de la Libération
Coordonnées GPS :
Localiser :
Historique :
En 1374, Jean Bernier transforma son manoir en un véritable château-fort dont le plan pentagonal et la grosse tour ont subsisté jusqu'à nos jours. Le château fut l'objet de nombreux aménagements, transformations et agrandissements au cours des siècles qui suivirent. François1er, lors de son passage, mourut en ces lieux. Elevé au marquisat en 1612, Rambouillet fut érigé en duché-pairie en 1711 par le duc de Toulouse, fils de Louis XIV. Les fossés furent comblés, les ponts-levis supprimés, la cour régularisée et l'aile orientale remaniée. Au cours du 18ème siècle, d'autres ajouts ou modifications furent opérés tels les appartements d'assemblée, un jardin anglais de 25 hectares ou encore des fabriques destinés à l'ornementation. Louis XVI acheta le domaine à titre privé en 1783. Dès lors, les écuries furent agrandies et une laiterie de propreté installée. Le jardin anglais fut augmenté et le tracé du jardin régulier assoupli. Louis XVI créa la ferme expérimentale destinée à l'élevage des moutons mérinos. Napoléon fit, par la suite, supprimer l'aile orientale et remanier le bâtiment central. Les appartements sur cour du rez-de-chaussée haut de l'aile ouest furent décorés dont la salle de bain peinte par Vasserot et Godard. Napoléon 1er entreprit également la rénovation des jardins et du réseau hydraulique. Sous la restauration, le château fut l'objet de nouvelles reprises renforçant ainsi son aspect hétérogène. Sous la troisième république, enfin, le domaine fut utilisé pour les chasses présidentielles avant d'être aménagé en résidence sous Félix Faure en 1894.
Classement monument historique :
PA00087581
Domaine national de Rambouillet
Les bâtiments non classés de la ferme et de la bergerie, le sol des cours (cad. F 166, 184) : inscription par arrêté du 29 août 1977 - Le portail d'entrée, le pigeonnier, les deux granges situées de part et d'autre du pigeonnier et le grand bâtiment sud-ouest de la ferme ; le portail d'entrée, les deux bergeries et le hangar de gauche au fond de la cour de la Bergerie Nationale (cad. F 166 : ferme, 184 : Bergerie Nationale) ; les façades et toitures des anciennes écuries du comte de Toulouse, dites aussi « Caserne des Gardes » (cad. F 213) ; les immeubles bâtis et non bâtis situés sur les parcelles AA 35, AL 19, 20, 33 et F 190, 191, 197, 198, 204, 205, 208, 209, 212, 214 à 236, 239, 245 à 247, 257, tels que délimités par un liseré rouge sur les trois plans annexés à l'arrêté : classement par arrêté du 30 novembre 2010