N° PA00087524 - Domaine national de Marly
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de l'Etat
Auteur :
Hardouin-Mansart Jules (architecte)
Siècle :
2e moitié 16e siècle ; 4e quart 17e siècle
Date :
1925/10/30 : classé MH ; 1928/09/29 : classé MH ; 2009/07/28 : classé MH
Affectation :
affecté à un établissement public de l'Etat
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
La porte de l'ancien château de Noisy-le-Roi, dite porte Criton, transférée à l'entrée de la forêt de Marly : classement par arrêté du 30 octobre 1925 - Le pivot en pierre de l'ancien pont tournant en haut et au-delà du tapis-vert : classement par arrêté du 29 septembre 1928 - Les parties du domaine situées sur les parcelles AL 37 et D 34, 36 à 40, 43, 45, 51, 52, 55 et 56 : classement par arrêté du 28 juillet 2009
Historique :
Confié à Jules Hardouin-Mansart par Louis XIV, l'aménagement d'une retraite royale près du bourg de Marly fut entamé dès 1679. Le château comprenait treize pavillons disposés en deux rangées de six précédant celui du roi, dédié au soleil. Ce pavillon et huit autres furent terminés dès 1680, le reste en 1686. S'y ajoutèrent des offices en 1685, des communs et des écuries en 1687 ainsi qu'une chapelle en 1687-1689. Situé à l'intersection des deux axes qui structurent le parc, le pavillon du roi avait un plan en croix grecque, quatre vestibules ouvrant en milieu de façade et menant à un salon central de plan octogonal couvert d'une coupole. Toutes les façades étaient ornées d'architectures en trompe-l'oeil et de sculptures feintes. En 1697-1698, création de la Rivière et, à partir de 1698, de l'abreuvoir. Louis XV fait réaménager les pavillons et d'autres constructions suivirent sous Louis XVI. A la Révolution, le domaine est pillé et vendu comme bien national en 1799 à l'industriel Sagniel qui démolit peu à peu les bâtiments. Les ruines furent vendues à la Maison Impériale en 1811. Napoléon III implanta plusieurs maisons forestières et réunit la forêt de Marly à celle de Saint-Germain. Pour l'édification de la deuxième ligne de défense de Paris, plusieurs batteries et le fort du Trou de l'Enfer prirent place sur le plateau et dans l'ancienne forêt domaniale. La remise en valeur du site historique débuta en 1922.